mardi 16 janvier 2007

Réponses aux réponses de Ronald Guillen

Bonsoir !

Mes commentaires à tes commentaires sur mes commentaires...

Henri HABRIAS a écrit :
Quelques points que je te propose d'inclure :

- Capitalisation des connaissances des gens qui partent à la retraite.
Il est significatif qu'on peut partir en mettant tous ses travaux à la
poubelle du jour au lendemain. ... ce qui tend à penser que nous ne
valons pas grand chose.

Désolé de répondre par une question mais la réponse me paraît si
évidente que je me demande si elle ne cache pas un problème plus profond
de continuité du service public. Les enseignements que chaque enseignant
partant à la retraite assure aujourd'hui seront probablement repris par
quelqu'un d'autre. Pour quoi pas lui transmettre le fruit de plusieurs
années de travail pour qu'il en puisse profiter et faire profiter les
générations à venir ? C'est ce que j'observe des collègues étant partis
et qui ont laissé documents, schémas, exemples... à nos jeunes
collègues, mais sans doute que cela n'est pas la règle.
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Je ne connais aucun cas où cela fut la règle. Je connais des cas où les
caisses ont été
conservée pendant quelques mois et ont fini à la poubelle qu'il s'agisse
de travaux pour
l'enseignement ou de publications, rapports etc.
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Si je te le dis c'est parce que je connais plusieurs cas dans ma composante. Bien sûr, je ne me permettrais pas d'en faire une règle mais des collègues ont vidé leurs affaires en laissant des documents et en échangeant des informations avec les jeunes. Mais sans doute que des efforts de communication sont à faire entre les collègues en général.
- Quid des ouvrages détenus par les enseignants qui partent en
retraite ? J'ai déposé pas mal d'ouvrages à la BU (je disposais de
collections entières d'ouvrages non présents à Nantes et présents
seulement à Grenoble ou autre grand centre et encore). Ils sont à
pourrir dans les caves de la BU (pour des raisons de "sécurité" il n'y
a plus de conditionnement d'air). Idem pour d'autres dépôts. Un
collègue vient de tout mettre à la décharge ! Et je viens de voir des
commandes de livres qui ont justement été mis à la décharge ! On est
trop riche !
Je vais échanger sur la question avec Mme Guiot car, même si la richesse
culturelle est inégalable, la richesse monétaire est parfois nécessaire
à la première et ... non, nous ne sommes pas (encore ?) riches !
- Quid de la possibilité d'accéder aux activités culturelles de
l'université pour les retraités ? de l'inscription en fac
L'Université Permanente joue un rôle important dans les activités
culturelles de l'agglomération nantaise. Je ne connais pas les
conditions d'adhésion mais cette information est facile à obtenir auprès
de Georges Fargeas ou en allant au lien suivant :
http://www.fc.univ-nantes.fr/modules/rubriques/rubrique.php?idElem=795338457&id_msg=
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Je parle d'activités hors de l'U.P. comme les séminaires de labos de
recherche, les
conférenciers invités dans les facs.
Je parle des informations transmises par le comité des personnels.
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Il me paraîtrait judicieux de faire une liste de diffusion pour les retraités volontaires afin de leur transmettre effectivement des informations de ce type. Je pense qu'il y a des choses à construire sans que ça prenne beaucoup de temps ni d'énergie, et puis, nos retraités méritent bien cela.
- Dans des universités, les retraités peuvent partager à plusieurs un
bureau et une machine. J'en connais qui maintenant voient leurs
travaux reconnus et sont conf invités...La science n'est pas née en
t-5, t étant l'année de publication d'un papier.
L'éméritat existe pour les professeurs d'Université qui assurent
l'encadrement des doctorants en cours de thèse ou qui ont des
publications d'ouvrages en cours de réalisation. Dans ce cas la question
ne se pose pas.
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Il n'y a pas d'éméritat pour les maîtres de conférence et tous les
professeurs et HDR n'
encadrent pas une thèse à leur départ en retraite.
La question reste donc posée.
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L'éméritat ne concerne pas que les encadrant de thèse. Il concerne également la finalisation d'ouvrages ou publications scientifiques. Cependant, il est vrai que celui-ci n'est pas prévu, à ma connaissance, pour les maîtres des conférences. Je crois que dans le cas d'une activité de recherche en cours de réalisation la question pourrait être étudiée. Il faudrait vérifier un certain nombre de facteurs qui ne m'apparaissent pas à ce jour comme étant complètement incontournables. Ceci dit, il faudra s'assurer que la demande existe réellement.
- Quid de la conservation de matériels. Des collègues à Grenoble
tentent de monter un musée de l'informatique.... , qu'en est-il
réellement, concrètement à Nantes ?
C'est une excellente question, à laquelle j'avais réfléchie à l'IUT de
Saint-Nazaire il y a trois ans. Je crois que garder des exemplaires
d'écrans cathodiques, de galvanomètres, multimètres
analogiques...constituent un patrimoine important pour les générations à
venir. Je pense que cela est plus ou moins fait dans certaines
composantes mais une coordination au niveau de l'Université s'impose. Un
échange doit être établi avec les collectivités afin qu'ils puissent
nous aider à trouver un endroit le plus pertinent possible et pour que
le matériel soit maintenu en état. Il s'agit aussi d'une vitrine de la
connaissance de l'Université.
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Il y a 4 ans, "on" parlait d'un projet de musée des sciences. Qu'en est-il ?
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Renseignement pris, effectivement, un certain nombre d'appareillages sont répertoriés et conservés en attendant un lieu d'exhibition. Le travail est réalisé avec l'IHT. Nous devrons faire des propositions aux collectivités.
- et de la conservation des pages web, cours etc. Nous sommes dit-on
transmetteurs de connaissances. Nos connaissances ne vaudraient-elles
rien le jour de notre retraite ? certes rien pour la carrière !
Tu es mieux placé que moi pour savoir que le stockage des données
informatiques est plus simple à réaliser.
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Mais il faut :
- une organisation, des procédures
- des espaces de stockage organisés (il ne peut s'agir de s'accrocher à une
organisation des enseignements qui varie souvent)
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- Y a t il une asso des retraités de notre Université ? si existait
son rôle dans notre université.
Je ne sais pas mais j'imagine que l'Université Permanente est un lieu
privilégié de rencontres et d'échanges. Ta question m'amène à penser
qu'une telle association pourrait aider l'Université dans certaines
missions d'accompagnement des étudiants dans leur parcours d'études,
faut-il encore que le souhait et la volonté existent.
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D'où ma question. L' "université" le désire-t-elle ?
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Je pourrai répondre à cette question si je suis élu car je proposerai l'accompagnement actif des étudiants.
Par ailleurs, rien n'empêche pas à un groupe de retraités de former une association, laquelle pourrait être conventionnée avec l'Université pour la réalisation d'un certain nombre d'actions. Cependant, ce n'est pas à l'Université de créer la dite association.
- Quid des pratiques de copie servile et plagiat ? ça donne des
rapports d'étudiants et des notes de td qui rattrapent les notes de DS
mais cela est déplorable. Je fréquente des U anglaises où se faire
prendre pour un étudiant en droit lui interdit les professions
juridiques....
Je crois savoir que le CRI travail sur le sujet.
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C'est bien de traiter les aspects techniques. Mais il s'agit d'une question
typiquement politique, déontique.
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Lorsqu'il s'agit des fautes avérées de ce type, le conseil de discipline de l'Université peut être saisi et il me semble qu'il a déjà émis de jugements sur ce type de manquement.
- Quid des diplomes à trois étudiants (réels) qui n'ont pas le niveau
(je pense à des masters recherche (sic))... mais là est un pb national
(lié au financement) ? le '"ayons des étudiants, nous aurons des
crédits" rejoint le "publish or perish".
Je ne suis pas partisan d'avoir plus d'étudiants pour avoir un nombre
global plus important. Le facteur financier est aujourd'hui caduc car le
Ministère ne calcul plus sa dotation en fonction du nombre d'étudiants
(sauf pour les IUT mais je ne sais pas plus combien de temps encore) .
Je préfère privilégier la qualité à la quantité, ceci nécessite un
travail d'orientation accru sans que cela signifie sélection à l'entrée.
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Je comprends que des mots sont tabous. Comme pour la présidence de la
république :
"Impôts", "retraite". Mais qui va dire qu'il ne veut pas privilégier a
qualité. J'ai
entendu parler d'orientation pendant 35 ans à l'université. Mais il ne
faut pas se cacher que
ce sont les enseignants qui créent des masters, ne serait-ce que pour
avoir des étudiants
en thèse ou pour passer une HDR. Et que l'on crée des masters et/ou on les
conserve même
si on n'a pas de candidats ou des candidats qui n'ont absolument pas le
niveau (tout en
faisant de la langue de bois sur la qualité). Mais je comprends que ce
n'est pas, dans
le cadre d'un système centralisé, qu'un président d'université peut
intervenir pour "changer le
système".Ne faut-il pas faire du chiffre pour espérer trouver de la qualité.
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J'espère pouvoir vous en parler de vive voix lorsque je viendrai dans
les composantes (le jeudi 25 janvier après-midi à l'IUT de Nantes).
- Quelle politique en matière de médecine du travail ? Notre
université est en avance en ce domaine. Bien. Qu'en est-il de la
formation de secouristes sauveteurs du travail (titre un peu pompeux
mais c'est l'officiel) ? Quel est le programme en matière de
défibrilisateurs (on sait que cela va devenir obligatoire) ?

Des formations de sauveteurs secouristes du travail ont lieu
régulièrement (tant pour le personnel nouvellement formé que pour les
recyclages périodiques obligatoires).

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Je dois être le seul SST rue Ml Joffre et j'ai plus de 60 ans. De plus, je
n'ai jamais pu
obtenir une trousse du minimum minimorum malgré mes demandes. Pendant ce
temps
bien de l'argent a été dépensé en affiches qui ont fini dans la poubelle.
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Ce que tu me dis nous donne la preuve que nous avons encore du chemin à faire. Une carte de SST doit être réalisée (si elle n'existe pas) sur tous les sites de l'Université.
 Ceci dit, il faut s'assurer de la
bonne répartition géographique de ces collègues. Concernant les
défibrilisateurs il faudra effectivement en acquérir en coordination
avec les services compétents.
Je termine par un point non encore noté sur mon bloc-notes électonique
(blog) :

- quelle politique en matière d'économie d'énergie. Quand nous voyons les
gaspillages (ce qui ne
veut pas dire qu'on bénéficie du confort en matière de température dans
nos locaux), on ne peut que
se dire qu'il y a quelque chose à programmer, le bilan énergétique est à
faire.
Complètement d'accord. Dans certains secteurs ça devient urgent ! Mais le diagnostic doit être suivi de mesures curatives. Par ailleurs, il faut programmer l'évolution de tous nos systèmes d'éclairage afin de les équiper de sources basse consommation. Il est indispensable également de prendre en considération ces facteurs lors des constructions nouvelles. Le CHS doit vérifier ce point.

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