vendredi 12 janvier 2007

Premières questions/propositions en vrac

Courrier adressé en réponse aux courriels reçus de Yves Lecointe et aujourd'hui de Ronald Quillen, collègue nous ayant annoncé leur candidature.

Meilleurs voeux et bon courage pour votre projet.

Quelques points que je te propose d'inclure :

- Capitalisation des connaissances des gens qui partent à la retraite. Il est significatif qu'on peut partir en mettant tous ses travaux à la poubelle du jour au lendemain. ... ce qui tend à penser que nous ne valons pas grand chose pour notre Alma Mater.
- Quid des ouvrages détenus par les enseignants qui partent en retraite ? J'ai déposé pas mal d'ouvrages à la BU (je disposais de collections entières d'ouvrages non présents à Nantes et présents seulement à Grenoble ou autre grand centre et encore). Ils sont à pourrir dans les caves de la BU (pour des raisons de "sécurité" il n'y a plus de conditionnement d'air). Idem pour d'autres dépôts. Un collègue vient de tout mettre à la décharge ! Et je viens de voir des commandes de livres qui ont justement été mis à la décharge ! On est trop riche !
- Quid de la possibilité d'accéder aux activités culturelles de l'université pour les retraités ? de l'inscription en fac. Une idée : s'inscrire en philo et histoire des sciences pour réfléchir à sa pratique passée (il n'est jamais trop tard ...)
- Dans des universités, les retraités peuvent partager à plusieurs un bureau et une machine. J'en connais qui maintenant voient leurs travaux reconnus et sont conf invités...La science n'est pas née en t-5, t étant l'année de publication d'un papier.
- Quid de la conservation de matériels. Des collègues à Grenoble tentent de monter un musée de l'informatique.... , qu'en est-il réellement, concrètement à Nantes ?
- et de la conservation des pages web, cours etc. Nous sommes ,dit-on, transmetteurs de connaissances. Nos connaissances ne vaudraient-elles rien le jour de notre retraite ? certes c'est vrai, rien pour la carrière !
- Y-a-t-il une asso des retraités de notre Université ? si existait, quel serait son rôle dans notre université ?
- Quid des pratiques de copie servile et plagiat ? ça donne des rapports d'étudiants et des notes de td qui rattrapent les notes de DS mais cela est déplorable. Je fréquente des U anglaises où se faire prendre pour un étudiant en droit lui interdit les professions juridiques....
- Quid des diplômes à trois étudiants (réels, des inscrits il y en a un peu plus) qui n'ont pas le niveau (je pense à des masters recherche (sic))... mais là est un pb national (lié au financement) ? le '"ayons des étudiants, nous aurons des crédits" rejoint le "publish or perish".
- Quelle politique en matière de médecine du travail ? Notre université est en avance en ce domaine. Bien. Qu'en est-il de la formation de secouristes sauveteurs du travail (titre un peu pompeux mais c'est l'officiel) ? Quel est le programme en matière de défibrilisateurs (on sait que cela va devenir obligatoire) ?
- Quelle politique en matière de théâtre universitaire. Notre université se distingue encore avec ce théâtre et son excellente programmation. Mais qu'en est-il de la fréquentation par le personnel et les étudiants ? Quelles actions entreprendre pour qu'il ne risque pas de couler ? je ne parle pas de subventions.

C'est ce qui me vient à l'esprit à l'instant.

Plus trard si ce site vit, on pourra l'organiser.

Ce bloc-notes attend vos contributions.
Je sais que bien peu d'enseignants votent aux élections professionnelles, sans doute une suite du comportement étudiant, que la course à la présidence en intéresse bien peu. Mais c'est peut-être parce que les discours sont trop langue de bois. C'est sans doute la loi du genre. Mais soyons optimistes raisonnés, croyons en l'exception universitaire !

A suivre.

Meilleurs voeux pour une université qui en soit une.

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