mercredi 17 janvier 2007

Ce n'est pas clair !

Un collègue m'a fait remarquer qu'on ne s'y retrouvait pas sur mon blog. C'est certainement vrai. Des questions et des réponses et des réponses aux questions... La dispute (c'est le terme utilisé du temps de notre compatriote Pierre Abélard) ne se met pas facilement dans des cases.

Ceci dit, si nos interlocuteurs utilisaient le blog pour nous adresser des messages, nous profiterions plus amplement de cet outil.

Mais je comprends qu'on puisse ne pas vouloir écrire sur un support accessible à n'importe qui.

Il faudrait que je mette en forme les réponses reçues par courriel. Mais comme je ne suis pas très sûr de l'intérêt de tout cela...

Si quelqu'un veut participer, qu'il me le dise !

mardi 16 janvier 2007

A quoi ça sert ?

A la question posée à un collègue : "Tu peux te servir du blog pour écrire ce que tu dis à la cafet. Les candidats le liront.", j'ai eu cette réponse :

"ça ne sert à rien. Ils feront ce qu'ils voudront. Et puis, il faut un président. Il y a des gens qui sont prêts à être président. C'est très bien."

Paroles d'un sage ?

alors je me suis demandé (je devrais lire le J.O., il y a certainement les réponses claires et nettes) :

- quelles sont les fonctions du Pdt de l'université ?
Dans le cas où....... il peut .......

- quelles sont les obligations du Pdt de l'université ?

Dans le cas où...... il doit.....

Merci à ceux qui peuvent instancier (comme disent les logiciens et informaticiens), i.e. remplacer les ..... par du texte.

- quel est le "domaine réservé" du Pdt ?

Et le logo ?

Un collègue se demande :

"Lors du changement de président, nous avons eu un changement du logo de l'université. Je n'ai pas eu connaissance d'un test de ce logo auprès d'un échantillon représentatif de collègues. Or ce logo a été beaucoup critiqué (peu lisible, etc.) . Est-ce que les candidats veulent encore changer le logo ? "

Réponses aux réponses de Ronald Guillen

Bonsoir !

Mes commentaires à tes commentaires sur mes commentaires...

Henri HABRIAS a écrit :
Quelques points que je te propose d'inclure :

- Capitalisation des connaissances des gens qui partent à la retraite.
Il est significatif qu'on peut partir en mettant tous ses travaux à la
poubelle du jour au lendemain. ... ce qui tend à penser que nous ne
valons pas grand chose.

Désolé de répondre par une question mais la réponse me paraît si
évidente que je me demande si elle ne cache pas un problème plus profond
de continuité du service public. Les enseignements que chaque enseignant
partant à la retraite assure aujourd'hui seront probablement repris par
quelqu'un d'autre. Pour quoi pas lui transmettre le fruit de plusieurs
années de travail pour qu'il en puisse profiter et faire profiter les
générations à venir ? C'est ce que j'observe des collègues étant partis
et qui ont laissé documents, schémas, exemples... à nos jeunes
collègues, mais sans doute que cela n'est pas la règle.
====================================
Je ne connais aucun cas où cela fut la règle. Je connais des cas où les
caisses ont été
conservée pendant quelques mois et ont fini à la poubelle qu'il s'agisse
de travaux pour
l'enseignement ou de publications, rapports etc.
====================================
Si je te le dis c'est parce que je connais plusieurs cas dans ma composante. Bien sûr, je ne me permettrais pas d'en faire une règle mais des collègues ont vidé leurs affaires en laissant des documents et en échangeant des informations avec les jeunes. Mais sans doute que des efforts de communication sont à faire entre les collègues en général.
- Quid des ouvrages détenus par les enseignants qui partent en
retraite ? J'ai déposé pas mal d'ouvrages à la BU (je disposais de
collections entières d'ouvrages non présents à Nantes et présents
seulement à Grenoble ou autre grand centre et encore). Ils sont à
pourrir dans les caves de la BU (pour des raisons de "sécurité" il n'y
a plus de conditionnement d'air). Idem pour d'autres dépôts. Un
collègue vient de tout mettre à la décharge ! Et je viens de voir des
commandes de livres qui ont justement été mis à la décharge ! On est
trop riche !
Je vais échanger sur la question avec Mme Guiot car, même si la richesse
culturelle est inégalable, la richesse monétaire est parfois nécessaire
à la première et ... non, nous ne sommes pas (encore ?) riches !
- Quid de la possibilité d'accéder aux activités culturelles de
l'université pour les retraités ? de l'inscription en fac
L'Université Permanente joue un rôle important dans les activités
culturelles de l'agglomération nantaise. Je ne connais pas les
conditions d'adhésion mais cette information est facile à obtenir auprès
de Georges Fargeas ou en allant au lien suivant :
http://www.fc.univ-nantes.fr/modules/rubriques/rubrique.php?idElem=795338457&id_msg=
============================
Je parle d'activités hors de l'U.P. comme les séminaires de labos de
recherche, les
conférenciers invités dans les facs.
Je parle des informations transmises par le comité des personnels.
=============================
Il me paraîtrait judicieux de faire une liste de diffusion pour les retraités volontaires afin de leur transmettre effectivement des informations de ce type. Je pense qu'il y a des choses à construire sans que ça prenne beaucoup de temps ni d'énergie, et puis, nos retraités méritent bien cela.
- Dans des universités, les retraités peuvent partager à plusieurs un
bureau et une machine. J'en connais qui maintenant voient leurs
travaux reconnus et sont conf invités...La science n'est pas née en
t-5, t étant l'année de publication d'un papier.
L'éméritat existe pour les professeurs d'Université qui assurent
l'encadrement des doctorants en cours de thèse ou qui ont des
publications d'ouvrages en cours de réalisation. Dans ce cas la question
ne se pose pas.
===========================
Il n'y a pas d'éméritat pour les maîtres de conférence et tous les
professeurs et HDR n'
encadrent pas une thèse à leur départ en retraite.
La question reste donc posée.
==========================
L'éméritat ne concerne pas que les encadrant de thèse. Il concerne également la finalisation d'ouvrages ou publications scientifiques. Cependant, il est vrai que celui-ci n'est pas prévu, à ma connaissance, pour les maîtres des conférences. Je crois que dans le cas d'une activité de recherche en cours de réalisation la question pourrait être étudiée. Il faudrait vérifier un certain nombre de facteurs qui ne m'apparaissent pas à ce jour comme étant complètement incontournables. Ceci dit, il faudra s'assurer que la demande existe réellement.
- Quid de la conservation de matériels. Des collègues à Grenoble
tentent de monter un musée de l'informatique.... , qu'en est-il
réellement, concrètement à Nantes ?
C'est une excellente question, à laquelle j'avais réfléchie à l'IUT de
Saint-Nazaire il y a trois ans. Je crois que garder des exemplaires
d'écrans cathodiques, de galvanomètres, multimètres
analogiques...constituent un patrimoine important pour les générations à
venir. Je pense que cela est plus ou moins fait dans certaines
composantes mais une coordination au niveau de l'Université s'impose. Un
échange doit être établi avec les collectivités afin qu'ils puissent
nous aider à trouver un endroit le plus pertinent possible et pour que
le matériel soit maintenu en état. Il s'agit aussi d'une vitrine de la
connaissance de l'Université.
================
Il y a 4 ans, "on" parlait d'un projet de musée des sciences. Qu'en est-il ?
================
Renseignement pris, effectivement, un certain nombre d'appareillages sont répertoriés et conservés en attendant un lieu d'exhibition. Le travail est réalisé avec l'IHT. Nous devrons faire des propositions aux collectivités.
- et de la conservation des pages web, cours etc. Nous sommes dit-on
transmetteurs de connaissances. Nos connaissances ne vaudraient-elles
rien le jour de notre retraite ? certes rien pour la carrière !
Tu es mieux placé que moi pour savoir que le stockage des données
informatiques est plus simple à réaliser.
=================
Mais il faut :
- une organisation, des procédures
- des espaces de stockage organisés (il ne peut s'agir de s'accrocher à une
organisation des enseignements qui varie souvent)
=================
- Y a t il une asso des retraités de notre Université ? si existait
son rôle dans notre université.
Je ne sais pas mais j'imagine que l'Université Permanente est un lieu
privilégié de rencontres et d'échanges. Ta question m'amène à penser
qu'une telle association pourrait aider l'Université dans certaines
missions d'accompagnement des étudiants dans leur parcours d'études,
faut-il encore que le souhait et la volonté existent.
================
D'où ma question. L' "université" le désire-t-elle ?
===============
Je pourrai répondre à cette question si je suis élu car je proposerai l'accompagnement actif des étudiants.
Par ailleurs, rien n'empêche pas à un groupe de retraités de former une association, laquelle pourrait être conventionnée avec l'Université pour la réalisation d'un certain nombre d'actions. Cependant, ce n'est pas à l'Université de créer la dite association.
- Quid des pratiques de copie servile et plagiat ? ça donne des
rapports d'étudiants et des notes de td qui rattrapent les notes de DS
mais cela est déplorable. Je fréquente des U anglaises où se faire
prendre pour un étudiant en droit lui interdit les professions
juridiques....
Je crois savoir que le CRI travail sur le sujet.
==============
C'est bien de traiter les aspects techniques. Mais il s'agit d'une question
typiquement politique, déontique.
=============
Lorsqu'il s'agit des fautes avérées de ce type, le conseil de discipline de l'Université peut être saisi et il me semble qu'il a déjà émis de jugements sur ce type de manquement.
- Quid des diplomes à trois étudiants (réels) qui n'ont pas le niveau
(je pense à des masters recherche (sic))... mais là est un pb national
(lié au financement) ? le '"ayons des étudiants, nous aurons des
crédits" rejoint le "publish or perish".
Je ne suis pas partisan d'avoir plus d'étudiants pour avoir un nombre
global plus important. Le facteur financier est aujourd'hui caduc car le
Ministère ne calcul plus sa dotation en fonction du nombre d'étudiants
(sauf pour les IUT mais je ne sais pas plus combien de temps encore) .
Je préfère privilégier la qualité à la quantité, ceci nécessite un
travail d'orientation accru sans que cela signifie sélection à l'entrée.
=============
Je comprends que des mots sont tabous. Comme pour la présidence de la
république :
"Impôts", "retraite". Mais qui va dire qu'il ne veut pas privilégier a
qualité. J'ai
entendu parler d'orientation pendant 35 ans à l'université. Mais il ne
faut pas se cacher que
ce sont les enseignants qui créent des masters, ne serait-ce que pour
avoir des étudiants
en thèse ou pour passer une HDR. Et que l'on crée des masters et/ou on les
conserve même
si on n'a pas de candidats ou des candidats qui n'ont absolument pas le
niveau (tout en
faisant de la langue de bois sur la qualité). Mais je comprends que ce
n'est pas, dans
le cadre d'un système centralisé, qu'un président d'université peut
intervenir pour "changer le
système".Ne faut-il pas faire du chiffre pour espérer trouver de la qualité.
===============
J'espère pouvoir vous en parler de vive voix lorsque je viendrai dans
les composantes (le jeudi 25 janvier après-midi à l'IUT de Nantes).
- Quelle politique en matière de médecine du travail ? Notre
université est en avance en ce domaine. Bien. Qu'en est-il de la
formation de secouristes sauveteurs du travail (titre un peu pompeux
mais c'est l'officiel) ? Quel est le programme en matière de
défibrilisateurs (on sait que cela va devenir obligatoire) ?

Des formations de sauveteurs secouristes du travail ont lieu
régulièrement (tant pour le personnel nouvellement formé que pour les
recyclages périodiques obligatoires).

=================
Je dois être le seul SST rue Ml Joffre et j'ai plus de 60 ans. De plus, je
n'ai jamais pu
obtenir une trousse du minimum minimorum malgré mes demandes. Pendant ce
temps
bien de l'argent a été dépensé en affiches qui ont fini dans la poubelle.
=================
Ce que tu me dis nous donne la preuve que nous avons encore du chemin à faire. Une carte de SST doit être réalisée (si elle n'existe pas) sur tous les sites de l'Université.
 Ceci dit, il faut s'assurer de la
bonne répartition géographique de ces collègues. Concernant les
défibrilisateurs il faudra effectivement en acquérir en coordination
avec les services compétents.
Je termine par un point non encore noté sur mon bloc-notes électonique
(blog) :

- quelle politique en matière d'économie d'énergie. Quand nous voyons les
gaspillages (ce qui ne
veut pas dire qu'on bénéficie du confort en matière de température dans
nos locaux), on ne peut que
se dire qu'il y a quelque chose à programmer, le bilan énergétique est à
faire.
Complètement d'accord. Dans certains secteurs ça devient urgent ! Mais le diagnostic doit être suivi de mesures curatives. Par ailleurs, il faut programmer l'évolution de tous nos systèmes d'éclairage afin de les équiper de sources basse consommation. Il est indispensable également de prendre en considération ces facteurs lors des constructions nouvelles. Le CHS doit vérifier ce point.

Réponse de Y. Lecointe

Bonsoir Henri,

certaines demandes et propositions peuvent être mises en oeuvre assez rapidement, et sans problèmes.
Les retraités, par exemple reçoivent Prisme, leur conserver des "avantages" particuliers, comme accès au courrier électronique et autres facilités sont déjà prévus. Des retraités, que nous connaissons tous s'impliquent dans des actions en continuité de leurs
activités professionnelles, ou autres d'ailleurs.

Quant aux idées et demandes elles sont bienvenues car je n'ai pas la prétention de penser à tout ce qui est souhaitable et faisable.


Amicalement

Yves

Les réponses de Ronald Guillen

Cher collègue,

Merci de ta contribution au débat. Tu soulèves des points intéressants et si tu permets je vais essayer de répondre "à chaud" à certaines de tes questions sachant que pour les autres je n'ai pas forcément la réponse.


Henri Habrias a écrit :
Cher collègue,

Voici ce que j'ai écrit à Yves Lecointe et que je vais diffuser, peut-être après discussion avec d'autres collègues (discussion en cours) :

Meilleurs voeux et bon courage pour ton projet.

Quelques points que je te propose d'inclure :

- Capitalisation des connaissances des gens qui partent à la retraite. Il est significatif qu'on peut partir en mettant tous ses travaux à la poubelle du jour au lendemain. ... ce qui tend à penser que nous ne valons pas grand chose.
Désolé de répondre par une question mais la réponse me paraît si évidente que je me demande si elle ne cache pas un problème plus profond de continuité du service public. Les enseignements que chaque enseignant partant à la retraite assure aujourd'hui seront probablement repris par quelqu'un d'autre. Pour quoi pas lui transmettre le fruit de plusieurs années de travail pour qu'il en puisse profiter et faire profiter les générations à venir ? C'est ce que j'observe des collègues étant partis et qui ont laissé documents, schémas, exemples... à nos jeunes collègues, mais sans doute que cela n'est pas la règle.
- Quid des ouvrages détenus par les enseignants qui partent en retraite ? J'ai déposé pas mal d'ouvrages à la BU (je disposais de collections entières d'ouvrages non présents à Nantes et présents seulement à Grenoble ou autre grand centre et encore). Ils sont à pourrir dans les caves de la BU (pour des raisons de "sécurité" il n'y a plus de conditionnement d'air). Idem pour d'autres dépôts. Un collègue vient de tout mettre à la décharge ! Et je viens de voir des commandes de livres qui ont justement été mis à la décharge ! On est trop riche !
Je vais échanger sur la question avec Mme Guiot car, même si la richesse culturelle est inégalable, la richesse monétaire est parfois nécessaire à la première et ... non, nous ne sommes pas (encore ?) riches !
- Quid de la possibilité d'accéder aux activités culturelles de l'université pour les retraités ? de l'inscription en fac ...
L'Université Permanente joue un rôle important dans les activités culturelles de l'agglomération nantaise. Je ne connais pas les conditions d'adhésion mais cette information est facile à obtenir auprès de Georges Fargeas ou en allant au lien suivant : http://www.fc.univ-nantes.fr/modules/rubriques/rubrique.php?idElem=795338457&id_msg=

- Dans des universités, les retraités peuvent partager à plusieurs un bureau et une machine. J'en connais qui maintenant voient leurs travaux reconnus et sont conf invités...La science n'est pas née en t-5, t étant l'année de publication d'un papier.
L'éméritat existe pour les professeurs d'Université qui assurent l'encadrement des doctorants en cours de thèse ou qui ont des publications d'ouvrages en cours de réalisation. Dans ce cas la question ne se pose pas.
- Qui de la conservation de matériels. Des collègues à Grenoble tentent de monter un musée de l'informatique.... , qu'en est-il réellement, concrètement à Nantes ?
C'est une excellente question, à laquelle j'avais réfléchi à l'IUT de Saint-Nazaire il y a trois ans. Je crois que garder des exemplaires d'écrans cathodiques, de galvanomètres, multimètres analogiques...constituent un patrimoine important pour les générations à venir. Je pense que cela est plus ou moins fait dans certaines composantes mais une coordination au niveau de l'Université s'impose. Un échange doit être établi avec les collectivités afin qu'ils puissent nous aider à trouver un endroit le plus pertinent possible et pour que le matériel soit maintenu en état. Il s'agit aussi d'une vitrine de la connaissance de l'Université.
- et de la conservation des pages web, cours etc. Nous sommes dit-on transmetteurs de connaissances. Nos connaissances ne vaudraient-elles rien le jour de notre retraite ? certes rien pour la carrière !
Tu es mieux placé que moi pour savoir que le stockage des données informatiques est plus simple à réaliser.
- Y a t il une asso des retraités de notre Université ? si existait son rôle dans notre université.
Je ne sais pas mais j'imagine que l'Université Permanente est un lieu privilégié de rencontres et d'échanges. Ta question m'amène à penser qu'une telle association pourrait aider l'Université dans certaines missions d'accompagnement des étudiants dans leur parcours d'études, faut-il encore que le souhait et la volonté existent.
- Quid des pratiques de copie servile et plagiat ? ça donne des rapports d'étudiants et des notes de td qui rattrapent les notes de DS mais cela est déplorable. Je fréquente des U anglaises où se faire prendre pour un étudiant en droit lui interdit les professions juridiques....
Je crois savoir que le CRI travail sur le sujet.
- Quid des diplomes à trois étudiants (réels) qui n'ont pas le niveau (je pense à des masters recherche (sic))... mais là est un pb national (lié au financement) ? le '"ayons des étudiants, nous aurons des crédits" rejoint le "publish or perish".
Je ne suis pas partisan d'avoir plus d'étudiants pour avoir un nombre global plus important. Le facteur financier est aujourd'hui caduc car le Ministère ne calcul plus sa dotation en fonction du nombre d'étudiants (sauf pour les IUT mais je ne sais pas plus combien de temps encore) . Je préfère privilégier la qualité à la quantité, ceci nécessite un travail d'orientation accru sans que cela signifie sélection à l'entrée. J'espère pouvoir vous en parler de vive voix lorsque je viendrai dans les composantes (le jeudi 25 janvier après-midi à l'IUT de Nantes).
- Quelle politique en matière de médecine du travail ? Notre université est en avance en ce domaine. Bien. Qu'en est-il de la formation de secouristes sauveteurs du travail (titre un peu pompeux mais c'est l'officiel) ? Quel est le programme en matière de défibrilisateurs (on sait que cela va devenir obligatoire) ?

Des formations de sauveteurs secouristes du travail ont lieu régulièrement (tant pour le personnel nouvellement formé que pour les recyclages périodiques obligatoires). Ceci dit, il faut s'assurer de la bonne répartition géographique de ces collègues. Concernant les défibrilisateurs il faudra effectivement en acquérir en coordination avec les services compétents.

Je reste à ta disposition pour d'autres questions.

Bien cordialement

lundi 15 janvier 2007

Quand je serai en retraite, j'aimerais...

Voici un courriel reçu d'une collègue maître de conférences :

Quand je serai en retraite j'aimerais au moins avoir accès gratuitement à
la BU. J'aimerais aussi garder un compte à l'université (adresse
électronique, intranet) pour continuer de communiquer un peu avec les
autres et éventuellement pouvoir publier sous le label université.

Je suis en train de réfléchir sérieusement à mettre sur des CD tout ce que
j'ai pu écrire comme cours, sujets d'exercices, sujets de TP. Mais je me
heurte à la difficulté de décider d'un format et, aussi, à l'ampleur du
travail. Je crains aussi que personne ne s'en serve jamais, ou alors s'en
serve pour faire de l'argent. Voilà, je ne sais pas si je mettrai mon
projet à exécution.

Faisons le programme ?

Un collègue m'a dit que ce n'était pas au personnel à faire le programme. Bien sûr. C'est aux candidats à proposer un programme.

Et nos quelques lignes ne sont pas un programme : c'est incomplet et il y a plus de questions que de réponses. De plus ce n'est pas chiffré. Il n'y a pas de priorité, de calendrier, etc.

"En politique", il y a des partis dont les membres font des propositions, etc. A l'université, il y a des syndicats mais je n'ai pas encore vu de programme des syndicats pour notre université. Mais des choses m'échappent.

Chez nous, je suis sûr que les candidats nous diront "je ne peux rien tout seul, c'est tous ensembles, chacun dans vos composantes que...... C'est vous qui "ferez le programme" (faire = réaliser)"

Nous n'avons pas osé le "aidons les candidats" : ils ne nous ont rien demandé !

Le "participons", mais à quoi ? au débat ? quel débat ?

Finalement le titre est accrocheur et n'avait pas été pris par un autre bloc-noteur.

Une contribution d'un retraité actif

Bonjour,

  • Tout a fait d'accord sur le fait que de nombreux documents pedagogiques personnels ou non disparaissent dans la nature (ou dans la poubelle) lorsdu depart d'enseignants a la retraite. Il n'y a pratiquement pas de passation de temoin entre la generation partante et la generation montante. L'Universite n'aurait-elle pas interet a conserver la memoire de son enseignement et de ses pratiques pedagogiques ?

  • En ce qui concerne la conservation du patrimoine scientifique de l'Universite, l'action est deja engagee depuis plusieurs annees sous l'egide d'Atlantech.
  • Quelques collegues retraites, benevoles (physiciens, chimistes ...)consacrent une demi journee par semaine a rassembler et a remettre en etat du materiel de physique, de chimie, d'informatique. Ces materiels sont pour le moment stockes a l'IUT rue du Mal Joffre dans les anciens locaux du departement de genie electrique. Nous sommes aides dans cette tache par une conservatrice, une technicienne et un photographe (une basede donnees avec photos est en cours d'elaboration). D'apres mes informations d'autres universites font le meme demarche (ente autre celle de Grenoble).
____________________
Je viens de l'apprendre par ton courriel. Je pense que ça va intéresser d'autres collègues. Et pourtant je suis en poste à l'IUT. Si les "actifs" ne sont pas au courant, ils ne "risquent pas" vous transférer des matériels. Dommage. Et que se passera-t-il quand l'IUT quittera ces locaux ?
____________________
  • Je reste a ta disposition pour de plus amples informations.
Cordialement,

vendredi 12 janvier 2007

Secourisme et wifi

- et si l'Université de Nantes, en plus du wifi, permettait à tous les étudiants de suivre un enseignement de base de secourisme, avec travaux pratiques.

- au sujet de wifi, espérons que l'Université ne transformera pas les salles de td et amphi en salles de jeux, de cinéma etc. Nous avons vu, il y a quelques années, des amphis à l'étranger où le prof parlait et faisait comme si les étudiants suivaient les "transparents" sur leur portable alors qu'ils étaient en train de faire tout autre chose. Mais il y avait un relatif silence dans l'amphi.
Ce sujet a fait l'objet de publications (en particulier dans les Communications of the ACM, Association of Computing Machinery).

A quoi ça sert ?

un collègue m'a dit que je perdais mon temps : je ne suis pas élu dans un des conseils et n'intéresse donc pas les candidats.

On verra !

Après l'âge c'est plus l'âge ?

- Il me semble que la loi a prévu que les fonctionnaires retraités puissent faire des vacations dans l'Administration. J'entends dire autour de moi que l'Université de Nantes a décidé de ne pas suivre cette loi.
Ca se discute, non ?

Et les vélos ?

- Si vous avez visité des universités anglaises, belges, hollandaises, ( il n'est pas interdit de copier ce qui est bien !) vous avez pu constater qu'elles disposent de garages à vélo, souvent un par département.
Notre université a fait du chemin : vélo campus par exemple. Très bien. Quel sera le programme d'installation de tels garages à vélo. Je sais, on va dire : ça prend de la place ! mais remerciez les cyclistes qui permettent aux autres de prendre leur voiture ! et puis, les cyclistes mettent en oeuvre les préconisations de nos médecins du travail.

- Les réparateurs de vélo disparaissent du centre ville. Que penser de la mise en place d'un service(forme juridique à discuter) sur un des campus ? La "maison du vélo", projet de l'association Nantes à vélo y pense (d'après son site).

Premières questions/propositions en vrac

Courrier adressé en réponse aux courriels reçus de Yves Lecointe et aujourd'hui de Ronald Quillen, collègue nous ayant annoncé leur candidature.

Meilleurs voeux et bon courage pour votre projet.

Quelques points que je te propose d'inclure :

- Capitalisation des connaissances des gens qui partent à la retraite. Il est significatif qu'on peut partir en mettant tous ses travaux à la poubelle du jour au lendemain. ... ce qui tend à penser que nous ne valons pas grand chose pour notre Alma Mater.
- Quid des ouvrages détenus par les enseignants qui partent en retraite ? J'ai déposé pas mal d'ouvrages à la BU (je disposais de collections entières d'ouvrages non présents à Nantes et présents seulement à Grenoble ou autre grand centre et encore). Ils sont à pourrir dans les caves de la BU (pour des raisons de "sécurité" il n'y a plus de conditionnement d'air). Idem pour d'autres dépôts. Un collègue vient de tout mettre à la décharge ! Et je viens de voir des commandes de livres qui ont justement été mis à la décharge ! On est trop riche !
- Quid de la possibilité d'accéder aux activités culturelles de l'université pour les retraités ? de l'inscription en fac. Une idée : s'inscrire en philo et histoire des sciences pour réfléchir à sa pratique passée (il n'est jamais trop tard ...)
- Dans des universités, les retraités peuvent partager à plusieurs un bureau et une machine. J'en connais qui maintenant voient leurs travaux reconnus et sont conf invités...La science n'est pas née en t-5, t étant l'année de publication d'un papier.
- Quid de la conservation de matériels. Des collègues à Grenoble tentent de monter un musée de l'informatique.... , qu'en est-il réellement, concrètement à Nantes ?
- et de la conservation des pages web, cours etc. Nous sommes ,dit-on, transmetteurs de connaissances. Nos connaissances ne vaudraient-elles rien le jour de notre retraite ? certes c'est vrai, rien pour la carrière !
- Y-a-t-il une asso des retraités de notre Université ? si existait, quel serait son rôle dans notre université ?
- Quid des pratiques de copie servile et plagiat ? ça donne des rapports d'étudiants et des notes de td qui rattrapent les notes de DS mais cela est déplorable. Je fréquente des U anglaises où se faire prendre pour un étudiant en droit lui interdit les professions juridiques....
- Quid des diplômes à trois étudiants (réels, des inscrits il y en a un peu plus) qui n'ont pas le niveau (je pense à des masters recherche (sic))... mais là est un pb national (lié au financement) ? le '"ayons des étudiants, nous aurons des crédits" rejoint le "publish or perish".
- Quelle politique en matière de médecine du travail ? Notre université est en avance en ce domaine. Bien. Qu'en est-il de la formation de secouristes sauveteurs du travail (titre un peu pompeux mais c'est l'officiel) ? Quel est le programme en matière de défibrilisateurs (on sait que cela va devenir obligatoire) ?
- Quelle politique en matière de théâtre universitaire. Notre université se distingue encore avec ce théâtre et son excellente programmation. Mais qu'en est-il de la fréquentation par le personnel et les étudiants ? Quelles actions entreprendre pour qu'il ne risque pas de couler ? je ne parle pas de subventions.

C'est ce qui me vient à l'esprit à l'instant.

Plus trard si ce site vit, on pourra l'organiser.

Ce bloc-notes attend vos contributions.
Je sais que bien peu d'enseignants votent aux élections professionnelles, sans doute une suite du comportement étudiant, que la course à la présidence en intéresse bien peu. Mais c'est peut-être parce que les discours sont trop langue de bois. C'est sans doute la loi du genre. Mais soyons optimistes raisonnés, croyons en l'exception universitaire !

A suivre.

Meilleurs voeux pour une université qui en soit une.